samedi 30 août 2008

Le mur qui rit

Marseille, juillet 2007
De la série "Un été entre deux"

mardi 26 août 2008

Julie

Saillans, été 2003

vendredi 22 août 2008

L'ombre

Saillans, été 2007

lundi 18 août 2008

Fin de journée

Saillans, été 2004
Série "L'été en pente douce" (en cours)

jeudi 14 août 2008

Les corps conducteurs

Saillans, été 2007
Série "L'été en pente douce" (en cours)

samedi 9 août 2008

La main

Saillans, été 2007
Série "L'été en pente douce" (en cours)

vendredi 8 août 2008

En mer

Marseille, juillet 2007
De la série "Un été entre deux"

lundi 4 août 2008

En vacances

Les Saintes Marie de la Mer, juillet 2007
De la série "Un été entre deux"

Sur la photographie

« Le photographe ne documente rien. Il interprète ou impose un regard sur la chose et la réinvente. En fractionnant l’espace et le temps, il brouille les pistes. L’objectivité, la neutralité, la distance, le réalisme sont autant de visions extrêmes qui pervertissent la réalité d’un événement. L’instant où j’appuie sur le déclencheur n’est pas un instant de vérité, c’est l’instant d’une création en rapport avec mon imaginaire. Je crée une fiction à partir d’une matière qui est une situation vécue consciemment ou inconsciemment. Cette transposition produit du mensonge mais elle permet à une autre réalité de s’exprimer. Ma réalité est photographique, elle est faite de fragments qui, mis bout à bout, racontent une histoire biaisée au regard de celle dont ils sont extraits. Et cette histoire ne peut être qu’authentique. »

Antoine d’Agata, in Le désir du monde,
entretiens avec Christine Delory-Momberger,
éditions Téraèdre, 2008, p. 61