mercredi 29 mai 2013

L'enfance

Corneville sur Risle, mai 2013

6 commentaires:

PiR a dit…

Excellent !
Au premier coup d’œil l'évocation de l'enfance façon Ronis (la couleur en plus).
Vincent aéromodeliste, Gordes, 1952

Sylvain Lenfle a dit…

C'est vraiment super gentil comme compliment. j'adore Ronis, notamment cette photo. Infiniment supérieur à Doisneau, par exemple, selon moi. Merci

PiR a dit…

Moi aussi j'ai un faible pour Ronis. En fait, je pense que Doisneau est une sorte de porte d'entrée pour la photo, qui une fois poussée permet aux plus aventureux de découvrir d'autres photographes ;-)

Sylvain Lenfle a dit…

Vite poussée alors. Je trouve qu'il n'a jamais réussi à dépasser le stade du "cliché". Ronis, ça n'a rien à voir. C'est vraiment superbe, en particulier un petit ouvrage paru chez filigranes intitulé "Marie-Anne, vincent et moi". ;-)

PiR a dit…

Demande autour de toi qui connait Doisneau et qui connait Ronis et tu sauras quelle est la porte d'entrée :-)
En fait, il me semble que la différence Ronis/Doisnau se fait sur le rendu de "l'intime" (pas seulement familiale), on ne sent pas la même proximité chez Doisneau même avec son regard souvent chaleureux, on reste "en dehors"

Sylvain Lenfle a dit…

malheureusement !! Mais c'est tout à fait ça. Doisenau reste très loin de ses sujets. Et puis la forme est pas bouleversifiante, quand même. Donc on reste "dehors", loin. Alors que Ronis on y est totalement. Une de mes préférées : http://wonderfulambiguity.tumblr.com/post/6827359838/willy-ronis-vincent-endormi-1946