Corneville sur Risle, mai 2013
mercredi 29 mai 2013
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
"L’attente patiente du point d’équilibre", que décrit Stieglitz, postule le caractère essentiellement caché de la réalité de la même façon que, chez Robert Frank, l’attente du moment de déséquilibre révélateur qui lui permettra de surprendre la réalité dans ce qu’il appelle "les intervalles". (in S. Sonntag, Sur la photographie)
6 commentaires:
Excellent !
Au premier coup d’œil l'évocation de l'enfance façon Ronis (la couleur en plus).
Vincent aéromodeliste, Gordes, 1952
C'est vraiment super gentil comme compliment. j'adore Ronis, notamment cette photo. Infiniment supérieur à Doisneau, par exemple, selon moi. Merci
Moi aussi j'ai un faible pour Ronis. En fait, je pense que Doisneau est une sorte de porte d'entrée pour la photo, qui une fois poussée permet aux plus aventureux de découvrir d'autres photographes ;-)
Vite poussée alors. Je trouve qu'il n'a jamais réussi à dépasser le stade du "cliché". Ronis, ça n'a rien à voir. C'est vraiment superbe, en particulier un petit ouvrage paru chez filigranes intitulé "Marie-Anne, vincent et moi". ;-)
Demande autour de toi qui connait Doisneau et qui connait Ronis et tu sauras quelle est la porte d'entrée :-)
En fait, il me semble que la différence Ronis/Doisnau se fait sur le rendu de "l'intime" (pas seulement familiale), on ne sent pas la même proximité chez Doisneau même avec son regard souvent chaleureux, on reste "en dehors"
malheureusement !! Mais c'est tout à fait ça. Doisenau reste très loin de ses sujets. Et puis la forme est pas bouleversifiante, quand même. Donc on reste "dehors", loin. Alors que Ronis on y est totalement. Une de mes préférées : http://wonderfulambiguity.tumblr.com/post/6827359838/willy-ronis-vincent-endormi-1946
Enregistrer un commentaire